Romain Grange: "Les deux premiers jours, j’ai beaucoup transpiré"
Romain Grange a " hâte d’être sur le terrain" pour faire ses débuts avec Charleroi.
- Publié le 19-01-2018 à 10h34
- Mis à jour le 19-01-2018 à 10h36
Romain Grange a " hâte d’être sur le terrain" pour faire ses débuts avec Charleroi. Depuis son arrivée en provenance de Niort, le 5 janvier, il enchaîne les sollicitations médiatiques sans broncher et avec un large sourire. À l’aise devant les micros et les caméras, Romain Grange (29 ans) aura l’occasion de prouver, ce vendredi, qu’il l’est également sur le terrain. Avec une certaine pression. Car le Mambourg se réjouit de découvrir ce fameux pied droit, dont on a beaucoup parlé…
Romain, comment vous sentez-vous à quelques heures de votre premier match avec Charleroi ?
"Très excité. J’ai vraiment hâte d’être sur le terrain, avec l’équipe et de faire mes débuts. Tout le monde m’a bien accueilli et je me sens déjà à l’aise dans le groupe. Le fait que la plupart des joueurs parlent français m’a bien aidé à m’intégrer. Et puis, Charleroi, cela ressemble à Niort ou au Paris FC, mes anciens clubs. C’est très familial et j’adore ça. Cela a d’ailleurs joué dans mon choix de signer ici."
Vous étiez derrière votre télévision pour regarder le match face à Bruges ? Qu’en avez-vous pensé ?
"Bien sûr, je l’ai regardé. Prendre cinq buts est forcément difficile mais Bruges est la meilleure équipe de Belgique et les affronter chez eux était compliqué. Mais on veut vite effacer cette déception en réagissant contre Mouscron."
Justement, que connaissez-vous de cette équipe ?
"Pas grand-chose, je dois bien l’avouer. Je sais juste que c’est une équipe qui a fait un bon début de championnat mais qui est un peu moins bien depuis quelque temps. Mais peu importe l’adversaire, on ne doit penser qu’à nous, il faut gagner tous les matchs."
Physiquement, où en êtes-vous ?
"Je me sens bien. Les deux premiers jours n’ont pas été faciles, j’ai beaucoup transpiré. Mais c’est normal, j’avais besoin d’un temps d’adaptation. Juste avant de signer à Charleroi, je sortais d’une semaine de préparation avec Niort, puis je suis parti en stage en Espagne avec le Sporting dans la foulée. Donc j’ai bien travaillé."
Par rapport à la Ligue 2, comment appréhendez-vous le championnat belge ?
"Comme la L2, je pense qu’il s’agit d’un championnat assez physique. Mais la grande différence se situe au niveau de la vitesse de jeu. Ici, cela va plus vite vers l’avant. Cela demande des repères avec mes nouveaux équipiers."
Le coach vous a déjà parlé de votre rôle ? Il sera similaire à celui que vous aviez à Niort ?
"Plus ou moins. Même si j’ai bien senti qu’il mettait particulièrement l’accent sur la défense vers l’intérieur, ce qu’on faisait peut-être moins à Niort. Les systèmes sont différents."
Vous vous réjouissez de rencontrer les supporters ?
"Oui, j’ai vraiment hâte de me retrouver dans le stade et de découvrir l’ambiance, que je n’ai vu, jusqu’ici, qu’en vidéo. Et j’ai promis une petite chanson en cas de victoire ( rires )."
Grange portera le 29 et non pas le 7 : "On a échangé nos numéros avec Jordan Remacle"
Arrivé avec l’étiquette de "remplaçant de Tainmont", Romain Grange avait d’abord hérité du numéro 7 de son prédécesseur. Ce qui semblait logique, pour un fan de Beckham. Mais depuis qu’il est professionnel, c’est le 29 qui colle à la peau de Grange. "En référence à l’anniversaire de ma mère", précise-t-il. Il l’a porté à Nancy, au Paris FC puis à Niort. Et il le voulait aussi à Charleroi. Le hic, c’est qu’il était déjà propriété de Jordan Remacle. Mais lorsqu’il a appris, via une vidéo publiée par la webteam du Sporting, que son nouvel équipier affectionnait particulièrement le 29, Remacle n’a pas hésité à lui proposer un échange. Ce que Grange a toute de suite accepté. Un joli cadeau de bienvenue.
"J’ai trouvé une maison à Waterloo"
Lorsqu’il a débarqué en Belgique, l’une des premières préoccupations de Romain Grange était de trouver une maison pour que sa famille le rejoigne. C’est chose faite. "J’en ai trouvé une, en location, à Waterloo", indique-t-il. "On m’a conseillé d’habiter dans ce coin-là. C’est important pour moi d’avoir ma famille (sa femme et ses deux filles) à mes côtés."